JOIN Robert  (1919 - 2000)  Résistance              Réseau Charrette

 

Robert JOIN est né au Havre le 22 octobre 1919.

Il poursuit sa scolarité au Lycée de garçons (François 1er) de 1929 à 1936 (de la 6ème à la 1ère A).

 

Photo de classe de seconde du Lycée de garçons en 1934

Copyright : Archives Nicolas Dupont-Danican

Robert Join est à droite 

Son engagement dans la France Libre date de juin 1943. Il est lié à son intégration dans le réseau de résistance  Charrette.

 

Histoire du réseau Charrette

 

Michel Cailliau, neveu du général de Gaulle, (son frère Pierre, fait partie des FFL du Havre) fait prisonnier en Lorraine et déporté au Stalag XI B de Fallingbostel en Allemagne, est à l’origine du Mouvement National des Prisonniers de Guerre et Déportés (MRPGD).

Le 15 mars 1942, rapatrié comme faux-malade en France par la Croix-Rouge, il élabore avec Roger Harou et Robert Beau les premiers plans de développement en France du MRPGD. En juillet 1943, à Londres, Michel Cailliau décide, en accord avec Passy et Pierre Bloch, la création du réseau Charrette. L’une des activités du réseau consiste à faire sauter des voies ferrées et du matériel roulant.

Il est rejoint par Robert JOIN (agent P2) et son épouse Simone, née Souloumiac ;  cette dernière étant chargée d’acheminer les armes et les explosifs parachutés de Londres pour la Résistance par les services secrets du  Special Operations Executive britannique.

 

En 1944, les actions paramilitaires du Réseau Charrette se développent pour assurer l'efficacité du Débarquement, en coupant les grandes voies d'approvisionnement, ferroviaires et routières des Allemands, grâce aux parachutages des armes et des explosifs de Londres.

 

Simone Join-Souloumiac transporte les munitions parachutées depuis Londres jusqu’au centre de Paris où elle les dissimule dans son appartement.

Le 11 février 1944, Robert JOIN et son épouse sont arrêtés par la Gestapo et une partie des armes est saisie. Dix jours plus tard, Michel Cailliau, prévenu par Néher, le responsable parisien du MRPGD, adresse à ce dernier le la note suivante : « Comme je suis heureux que tu aies pu sauver beaucoup de choses chez Rimbert (Robert JOIN).

J’ai immédiatement fait prévenir tous les services intéressés de la Résistance pour rechercher Rimbert et sa femme… Il est indispensable que tu donnes à Arnaud les grenades et, peut-être, d’autres armes et munitions ».

 

Robert JOIN et son épouse seront déportés, lui à Buchenwald, elle à Ravensbrück, mais ils en sortiront heureusement vivants.

 

Robert JOIN est décédé en 2000.

 

D'après l'article de wikipédia sur Michel Cailliau LIEN

 

Ressources 

 

Dossier Résistant  au SHD de Vincennes (non consulté). Cote GR 16 P 100964